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Spontanément, Lisa Diez joue. Elle grandit dans une famille où s'entremêlent le français, l'espagnol, le catalan, passe son enfance à bricoler des spectacles, apprendre des opéras par coeur, dessiner, inventer des dictionnaires, des rimes... Elle rêve un temps d'être vendeuse de tomates, se passionne pour les sciences humaines, le théâtre et la peinture. Parce qu'elle savoure les ouvrages, elle quitte une hypokhâgne haut perchée pour étudier la littérature et les arts du spectacle à la fac. Elle tente en vain d'apprendre le russe, est scénographe et photographe pour la danse, s'imagine artiste tout-terrain. Diplômée de l’École Nationale des Arts Décoratifs de Strasbourg, elle tourne des vidéos expérimentales, se forme au chant, à l'art dramatique, se révèle dans la liberté du clown, joue dans plusieurs spectacles, écrit de tout. À l'aise sur les planches comme en coulisses, elle accompagne les créations d'un grand nombre d'artistes, met en scène ses amis. Lauréate de la bourse Beaumarchais pour un scénario de long métrage musical puis de la SCAM pour un projet documentaire, elle obtient une résidence au Moulin d'Andé, réalise son premier film au Mexique puis stationne un temps derrière les caméras de France 5. Elle accouche, se forme à l'art-thérapie, fonde le collectif À La Source où elle anime des ateliers en milieu social, institutionnel, culturel... Fidèle à ses premiers amours, elle dessine toujours, brode, se forme à l'art du mouvement dansé et de la performance. Définitivement tout-terrain, la voilà dramaturge pour la compagnie Sauf le Dimanche, enseignante de théâtre à l'université d'Aix, accueillante en milieu social, autrice de chroniques et de scénarios, co-créatrice de CASA (Cabinet Aléatoire de Soins Artistiques), fantaisie sanitaire en espace public où elle devient, au sein d'un collectif d'éminences thérapeutiques, Docteure Vitale. Ambassadrice du désordre et de la pleine inconscience, cette clowne savante, touche à tout, dévore désormais une grande partie de son temps.
L'atelier de Lisa Diez n'est donc jamais tout à fait fermé. En s'y promenant, on déniche petites oeuvres, minces tentatives et gros ouvrages de création plastique et scénique, de graphisme, d'écriture, et même quelques films. On y trouve aussi un paquet d'artistes, d'auteurs, de soutiens et d'amis géniaux, dont voici la liste non exhaustive : Olivier Blond, à retrouver ici et là, Lise Mazin, Linda Barberis, Sophie Michelson, Angela Flahault, Céline Creux-Thomas, Marie Doiret et Emilie Buestel du Collectif Sauf le Dimanche, Emile Goïc ici, Olivier Clément là, le Tiers Livre...
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