Mexico, juste avant de partir
Les voyelles s’allongent
Les cris longs doux des rues
Débordent tremblent cohabitent
Les oiseaux font des bruits de chiens
Les hommes font des bruits d’oiseaux
Rats cafards merles tropicaux
S’accordent
Sans rigueur sans angle droit
Les trottoirs marchent de travers
Le temps n’existe pas
L'espace autorise
à n’être pas droit pas lisse pas fini
La ville nous rend
notre essentielle absurdité
Ici
J'abrite en douceur la multitude
Nous ne sommes venus que pour rêver
Il n’est pas vrai, il n’est pas vrai
Que nous soyons venus vivre ici-bas.
« Cuecuehcuicatl », recueil de poèmes Aztèques anciens
Comments